Ce plateau est situé au contrefort des Monts Noirs, surplombant la Tour Blanche. On y accède par un étroit sentier taillé à même la roche, mais à certains endroits des ponts de bois pourris enjambe des vides abyssals. Quand on arrive en haut, devant nous se dressent une immense forêt de pins noirs, sans branche, alignés telle une armée morte attendant la fin du monde. Aucun bruit, sifflement d'oiseau ou bramement de cerf ne retentit jamais dans cet étendue froide, seul résonne le sifflement du vent fou dans les gorges a-pique. Il fut un temps où ce plateau fut un lieu de vie, une vie plus éclatante que celle des forêts elfiques. Mais c'était avant la chute d'Achoziss.
Si on suit l'alignement des arbres, on voit que tous convergent vers une clairière étonnament circulaire, un cercle parfait entourant les ruines d'une ville que l'on devine autrefois florissante : Achoziss. De grands temples, édifices et halles de marchands où se tinrent les plus folles transactions et les débats les plus annimés. La renommée d'Achoziss éclipsais autrefois toutes les autres villes de la régions, que ce soit la Haute-Cité de Pale concernant ses guerriers ou Bluerose par rapport à la magie. Elle bénéficiait d'un accord privilégié avec Capustan pour le transport des marchandises, car on y accédait par un élégant système d'ascenceur magiques qui acheminait les gens en quelques secondes. Mais aujourd'hui les ascenceurs n'existes plus, et les quelques batisses encore debout ne résonnent plus des cris de joie et de peine. Car la ville et ses habitants fut toute entière consumé par le pouvoir de la Pyramide.
A un moment dans l'histoire d'Achoziss, le plus puissant de ses mages d'Etats eu une illumination. Il vit une immense pyramide de verre indestructible, qui part son pouvoir ménerait la ville à son apogée, tant culturelle, que mystique ou commerciale. Il convainquit rapidement le Roi, et en quelques années l'édifices fut élevés. Mais au moment de l'activation, un homme à l'ambition dévorante, Setek le premier conseiller, tua le mage pour controler lui-même le pouvoir. Au grand dam de celui-ci, le sang répandu dans le saint des saint transforma cet énergie bienfaisante en un vortex d'un noir insoutenable qui se forma à la pointe de la pyramide. L'énergie tua tout ceux qui se tenait dans les environs immédiat, mais pour eux ce fut un sort paisible. On raconta qu'une horde de démon sortit de la faille et dévora tout les habitants, quel qu'il soit, et il détruisirent la plupart des batiments avant de retourner dans le néants. Même les dragons furent terrifiés par ce qu'avais réveillés la folie des hommes, et au matin de cette nuit de folie, il ne restait que des ruines et des arbres pétrifiés là où se tenait autrefois la fière Achoziss. On dit que le murmure du vent n'est rien de plus que les gémissements des défunts, incapable de rejoindre l'au-delà.
Tel fut la tragique fin de la grande cité d'Achoziss, la Reine d'Obélia.
D'après Helmut Van Der Mond, Géographie comparative d'Obélia : Emergence et Chute des Grandes Cités du Ponant.