Cala pour les intimes...

Nom : Tirisfals

Prénom : Cilistalia

Surnoms : Cala pour ses amis
La Dame des cendres
La prophétesse
Haiya des larmes
La Banshee de Noirport (suite à un malheureux incident de son lointain passé)
L'impératrice (après son accession au pouvoir elfique)

Age : 79 ans (dans sa présente incarnation)

Apparence : Cala est grande (2m au bas mot) et élancée sans pour autant être frèle, batie pour l'agilité et la vitesse. Elle a des yeux bleu nuit qui semblent toujours regarder le monde sans le voir) et de longs cheveux blancs et soyeux enrichis par des reflets bronze qui touchent presque le sol lorsqu'elle est assise à la table du conseil elfique. Ses traits sont très purs ; souvent détachés, ils s'illuminent lorsqu'elle sourit. La perfection de son visage est seulement troublée par l'estafilade qu'elle porte sur la pommette gauche. Elle peut souvent être vue dans sa tenue traditionnelle de ménestrelle : une tunique courte gris sombre brodée de roses rouges et de loups stylisés noirs (avec ou sans son plastron moulant de métal noir enluminé). Cala affectionne aussi une robe longue, fendue très haut, d'une résistance surnaturelle ; elle chatoie selon l'éclairage et offre au regards des teintes moirées allant du blanc au gris sombre. Lorsqu'elle erre dans Obélia elle aime mettre une tenue ample et noire faite de nombreuses robes en lambeaux superposées, d'une capuche qui obscurcit ses traits et de gantelets d'acier. Au combat elle porte un masque mat et lisse qui ne laisse aucune ouverture pour les yeux.

Clan : elfe (c'est une elfe des glaces venue des lointains continents de l'ouest d'Obélia, au delà des mers)

Qualités : D'une intelligence rare et très curieuse, elle est aussi dotée d'une profonde empathie. Elle n'a aucun respect pour l'honneur ou la justice auxquels elle préfère la bonté : sans être une sainte, elle est naturellement bienveillante. Cala présente une image abordable et enjouée qui cache une volonté d'acier et un savoir impressionnant.

Défauts : Cala semble incapable de se tenir aux termes d'une promesse ou d'un marché. Elle est aussi menteuse. De plus elle ne supporte pas la bétise ni l'autorité. Elle est aussi farouchement indépendante et se met en colère aussi vite qu'elle se calme.

elle aime : Le chocolat, les livres, acquérir du savoir (sur n'importe quel sujet), la musique, les loups, l'hiver et la nuit. Elle cache aussi une profonde tendresse pour les nains et les bonzaïs.

elle n'aime pas : la torture, tout ce qui réduit le libre arbitre, la chaleur, les navets, les crétins.

Histoire : à venir bientôt

ambitions : assurer l'accomplissement des espèces sentientes et l'existances de possibilités d'avenir. Ici, elle perçoit comme une menace mais reste persuadée que sa rédemption est possible ("je sens le bien en vous...") ... ce qui n'est pas forcément le cas de ses lieutenants.

Armes : un couteau, une dague de jet, une arbalète légère de poing (portée courte cachée sous la cape), un arc long lamellé, deux épées : Linach Lanthaïn Udun (la rédemptrice une épée fine, droite, à un seul tranchant et à la lame noire), qu'elle utilise avec une grâce mortelle et Cynath Cithan (l'exécutrice : une épée rouge sombre constituée de deux lames parallèles plus larges) qu'elle n'utilise pas pour tuer dans la mesure du possible.
... et aussi un luth en bois de Saroïr.

Pouvoirs : la manipulation et la création de la matière (jusqu'au niveau atomique !). Cependant, étant aveugle, elle utilise surtout sa puissance pour combler cette lacune et ressentir le monde.
Cala est aussi une métamorphe qui possède une forme alternative (surprise).
Elle réserve enfin une derniere petite surprise pour ses adversaires au corps à corps... huhuhu...

Animal : Une très grande louve plus noire que la nuit : Ithil-Nef, souvent surnommée Sorry (le dernier mot des malheureux qui lui marchent sur la queue).

On raconte que Cilistalia Tirisfals, la Dame des Cendres, est née de la dernière elfe des glaces vivante des royaumes d'Althana et du sombre dieu-loup Fenreirn que moults ignorants considèrent comme l'incarnation de la destinée funeste pour les mortels. En revanche, il est avéré que les premières années de la vie de la jeune elfe ont été marquées par de nombreuses morts : possédée par un démon ou simplement folle, sa présence gène la cour où elle est élevée et semble attirer le malheur sur son entourage. Seule l'amitié sincère qui lie sa mère à la reine éternelle d'alors la sauve de l'opprobe générale. Les histoires qui circulent à son sujet au cours de cette période sont nombreuses et révèlent une créature fourbe et égocentrique : loin d'être profondément malfaisante, elle n'en tirait pas moins avantage des manipulations qu'elle échafaudait et de la peine qui en résultait. Nous ne nous étendrons pas sur ces années sombres, le lecteur curieux pourra consulter "aube écarlate" de Ludwig Mandelbrot qui s'étend sur ce sujet ; les chapitres trois, cinq et huit sont particulièrement révélateurs. Le tournant de La trentième année de Cilistalia marque un changement radical de sa personnalité. Les années suivantes montrent en effet une protectrice acharnée de la nation elfique : Cilistalia est en effet d'un dévouement absolu, fanatique et d'une grande violence. Les causes de ce revirement sont encore sujetes à des conjectures, nous avons ici choisi de présenter la thèse de Mandelbrot qui remarque que c'est à ce moment qu'apparait pour la première fois l'épée noire maintenant célèbre qui ne quittera plus la Dame. La thèse de Mandelbrot indique qu'une seconde possession a eu lieu. Cette étape dura 15 ans au cours desquels elle accumula une réputation de guerrière hors pair et d'intransigeance. Cette période prit fin avec la la bataille du Cap Nord qui vit un carnage sans précédent. Les archives perdent alors la trace de la Dame pendant plusieurs années. Elle réapparait sur le continent peuplé majoritairement par des humains plusieurs années plus tard. Sa personnalité était alors celle que nous connaissons à présent et elle etait désormais aveugle sans sembler en souffrir. Ses voyages aujourd'hui célèbres ont eu une influence majeure sur l'histoire du continent et ses aventures en ont fait tremblé les fondations. Je conseille encore une fois "l'aube écarlate" en particulier le chapitre cent vingt sept qui relate de façon fort subtile les circonstances de sa Mort Trois Fois Sanctifiée et du prodige du Chêne de Cristal.
C'est Plusieurs années plus tard, sur un continent unifié et prospère, sous l'égide du culte avisé de Fenreirn, que Son attention se tourna vers l'est : La "prophétie de la lance" semblait murmurer qu'une terrible tragédie était sur le point de se jouer sur le mystérieux et lointain continent d'Obélia. Laissant l'empire aux mains de son héritière et fille adoptive, la Dame prépara son nouveau voyage et le chapitre suivant de son grand oeuvre.
Malheureusement, ayant choisi la discretion ce fut en temps que naufragée qu'elle atteignit les côtes hostiles des Landes Stériles qui marquent l'extrémité occidentale d'Obélia. Démunie de tout sauf ses possessions les plus chères et de la présence réconfortante de Sorry, elle découvrit une contrée déchirée par les conflits où planait l'ombre d'un mal millénaire. Sa première rencontre avec les autochtones fut un avant-goût des difficultés qui l'attendaient. Alors qu'elle errait en quète d'un abris le long d'une route secondaire, elle entendit des bruits de lutte et découvrit qu'une bande de bandits s'en étaient pris au chariot d'une future mariée, son père gisant, gravement blessé contre un arbre. La Dame s'accorda quelques instants pour sauver le vieil homme puis s'élança à la poursuite des ravisseurs, guidée par les cris de la jeune femme qu'un sort funeste attendait (en effet il faut noter que la Dame tire sa puissance du flux vital qui l'entoure, à cet instant, prise au piège dans les marais morts des Landes, elle se trouvait réellement aveugle et privée de sa force, j'ai peine à imaginer la détresse qu'elle eut alors à endurer). Le combat fut bref mais intense : après quelques instants 12 malandrins gisaient au sol, morts, tandis que la Dame perdait lentement son sang en raison des multiples blessures de lances qui lui avaient été infligées. Elle ne dut son salut qu'à l'oreille de renard d'un Sage parmi les Sages : Ziriû le grand prètre-magicien qui entendit les appels inconsolables de Sorry. Le prètre s'était alors retiré du monde et vagabondait en quete d'absolution ou d'une révélation. Pour l'heure, il chassait le bolet et la truffe en vue de l'omelette qu'il comptait bien déguster pour le diner. Eberlué par le spectacle qu'il découvrit, il mit tout son pouvoir en oeuvre pour sauver l'elfe mourrante. A sa plus grande surprise, il y parvint et s'aperçut qu'il s'agissait d'une elfe des glace, race que l'on croyait disparue depuis des millénaires. Ziriû y vit un signe autant qu'une révélation. Plus ses discussions avec sa patiente convalescente se prolongeaient, plus il sentait qu'il n'avait que trop longtemps tourné le dos à ses resposabilités. C'est donc sa foi renouvelée et accompagné de la Dame qu'il se mit en route vers la Tour Blanche, coeur éternel d'Obélia.
Là, la Dame se lie d'amitié avec Fergal, un sage qui partage son amour de la musique et de la beauté, mais elle consolide aussi sa relation avec Ziriû, dont le savoir et l'intelligence méritent tout autant son respect que sa jovialité et son goût pour la bonne chair.
Des décisions allaient devoir être prises et l'avenir même des elfes du continent allait être bouleversé. En effet chacun sait que les elfes formaient jusqu'alors des communautés soudées mais indépendantes. Le retour des elfes des glaces changea tout ceci, en vertu des traditions ancestrales de ce peuple ancien, le trône impérial elfique, resté inoccupé depuis des temps immémoriaux (selon les légendes depuis que la peste pourpre avait emporté la majeure partie de la population elfe incluant la famille dirigeante et la plupart des grandes villes d'antant) retrouvait en ce jour son maitre légitime. Cet événement produisit bien sûr de grands troubles au sein du peuple elfique en raison des habitudes séculaires autant que de la personnalité peu orthodoxe de la nouvelle Impératrice. Cependant celle-ci laissa libre choix à chaque communauté d'adhérer ou non à la nation nouvellement créée. La nostalgie de l'âge d'or convainquit une majorité d'elfes de se joindre à la Dame même s'il reste plusieurs villages indépendants encore à ce jour. Cette période de troubles passée, L'Impératrice se consacra au bien de son peuple puis à la connaissance de ce nouvel environnement dont l'histoire et la culture étaient loin de lui être familiers. Elle disparu alors après avoir créé l'ordre des Hunters, ces guerriers d'élite menés par un chef sans peur, pour la sauvegarde de tous les êtres bienveillants. De ses voyages peu de choses sont connues, il est dit qu'elle errait dans les contrées d'Obélia sous diverses identités pour accumuler le savoir qu'elle désirait. Aujourd'hui, après huit ans, les rumeurs de l'activité nouvelle de Sarion se font pressantes, le conseil des prètres-magiciens est sur le pied de guerre et Ziriû mobilise l'alliance.
L'Impératrice doit réapparaitre...

Platonicus "La prophétie de la Lance Noire" extrait du tome 2

C'est... c'est tout bonnement la présentation la plus longue que j'ai jamais vue et la plus complète également !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! C'est EX-CEL-LENT !!! Je veux même pas imaginer le temps que tu as mis dessus... C'est tout bonnement génial ! Je défie quiconque d'en faire une aussi longue ! Huhuhu !^^;

Au passage, j'adore le p'tit détail qui tue sur ma recherche de truffes... pour les omelettes... mais bon, tout le monde sait mon amoûûûûr pour cette recette !^^ Huhuhu !^^;;

Bienvenue parmi nous et bon jeu !!!

(P.S : je comprends mieux pourquoi tu m'as posé autant de questions !^^; )